Le parvis de la piscine des Dauphins est actuellement en cours de transformation, avec la réalisation d’un sol un peu particulier en Marbre d’Ici. Le résultat d’un travail entre l’artiste Stefan Shankland et les élèves de l’école du Verderet et du collège Olympique.
Au travers de ce projet pédagogique, l’enjeu est d’impliquer de façon concrète les enfants dans la transformation de leur quartier pour les inviter à mieux comprendre et porter un nouveau regard sur leur environnement quotidien. C’est aussi une bonne manière de les sensibiliser au réemploi et au recyclage des déchets produits dans leur quartier.
Concrètement pour créer le parvis de la piscine, plusieurs étapes ont été nécessaires :
- la déconstruction de l’autopont Marie Reynoard,
- la collecte et le tri des gravats,
- le concassage et le tamisage,
- le mélange des gravats avec du ciment et de l’eau,
- le coulage en plusieurs strates pour un effet "Marbre d'Ici".
Ce parvis vient compléter les aménagements d'espaces publics qui ont lieu actuellement sur tout le secteur.
Une démarche artistique sur le territoire de GrandAlpe
Marbre d’Ici est une initiative artistique innovante, menée par l’artiste Stefan Shankland. Ce projet permet de transformer les gravats issus des démolitions en une nouvelle matière première. Ce béton recyclé, appelé « Marbre d’Ici », permet la création d’œuvres sous différentes formes : sols, mobilier urbain…
Grâce à Marbre d’Ici, la Métropole propose une véritable expérimentation d’économie circulaire jusqu’en 2027, puisque 100 tonnes de gravats récupérés sur les chantiers d’un de ses trois secteurs clés d’aménagement GrandAlpe, seront transformées en 50m3 de Marbre d’Ici. Cette nouvelle matière première permettra de créer des œuvres qui viendront accompagner notamment des projets de transformation des espaces publics comme prochainement la place Nibia Sabalsagaray Curutchet à l’intérieur du parc Jean Verlhac. Un chantier participatif aura d’ailleurs lieu pendant les vacances d’avril, l’objectif étant de réaliser avec les concassés issus des chantiers de l’Arlequin une fresque au sol pour rendre cette place encore plus agréable et favoriser les interventions artistiques et notamment la danse.
Marbre d’Ici a vu le jour en 2010. Depuis, il se décline en une vingtaine œuvres d’art dans l’espace public en France, en lien avec des projets architecturaux. Ce projet est vertueux puisqu’il allie art, réemploi et engagement collectif pour construite ensemble le paysage de demain.
