C’est une étape décisive qui s’ouvre dans le projet de renouvellement urbain, avec le démarrage des travaux de la résidence les Tilleuls, située 70 et 80 galerie de l’Arlequin à Grenoble. Les 4 autres copropriétés (100, 130, 150 et 170 galerie de l’Arlequin) suivront entre avril et septembre 2026.
Ces rénovations, qui concernent 586 logements (350 logements privés et 236 logements locatifs sociaux), s’inscrivent dans une démarche globale de rénovation de l’habitat du parc social et privé de tout le quartier. En effet, afin de permettre aux copropriétés de s'inscrire dans le projet de renouvellement urbain, l'Etat a retenu la mise en place d'une procédure de plan de sauvegarde pour réhabiliter, en prenant soin de pérenniser le bon fonctionnement des copropriétés, d'assainir leur situation financière et de solvabiliser les ménages.
Un projet de réhabilitation énergétique ambitieux
Ces 5 copropriétés vont bénéficier de travaux visant à moderniser les installations et à améliorer la qualité de vie des résidents. Les travaux incluront notamment :
- La rénovation de l’enveloppe des bâtiments (isolation, étanchéité, menuiseries des logements et des parties communes).
- La réhabilitation des coursives.
- L'amélioration de la sécurité incendie.
- La réhabilitation des halls d’entrée de chaque bâtiment ou leur création pour ceux qui n’en ont pas.
Un bâti mêlant logements locatifs sociaux et logements privés
Le plan de sauvegarde a été conçu en deux phases très différentes, mais complémentaires.
La première phase du plan de sauvegarde s'est déroulée entre 2018 et 2020 et a permis de scinder 2 grandes copropriétés (60-120 Arlequin et 130-170 Arlequin) en résidences de plus petite taille tout en rendant indépendants les bâtiments de logements locatifs sociaux. Les résidences sont devenues alors autonomes et indépendantes aussi bien juridiquement que techniquement (réseaux électriques, eau, chauffage….).
La seconde phase, qui démarre en janvier 2026, vise à réhabiliter les 5 copropriétés, afin d'améliorer notamment leurs performances énergétiques.
Le financement de cette opération d'ampleur est assurée en très grande partie par l'Agence nationale de l'habitat (Anah), l'Etat par l'intermédiaire de l'ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine), et les collectivités (Ville de Grenoble et Métropole de Grenoble). La part concernant les logements locatifs sociaux est financée par les deux organismes de logements sociaux (Actis et SDH).
Au final, ces nombreuses aides permettent aux propriétaires d’avoir un reste à charge peu élevé, calculé en fonction de la typologie du logement et pour les propriétaires occupants du niveau de ressources.
